Angèle à vélo

On peut y trouver de minuscules grenouilles, qui posent en parfait modèles pour les humains

Des humains complètement gaga...

Des fourmis soldats qu'on aimerait pas trop proche de nous :

Des toucans avec un air de malice, qui font semblant de rien

Et une chouette qu'on a bien fait chier...

Et puis aussi des caïmans stoïques, des araignées fofolles, des dauphins joueurs. Et des abeilles qui ont décidé que ma tignasse leur était bien confortable. Des oiseaux de toutes les couleurs et formes qui me donnait l'impression que ma palette d'aquarelle ne valait rien.

Voilà, je rentre à Quito, les yeux remplis de toutes ces couleurs et les oreilles qui bourdonnent de ce brouhaha indescriptible : une somme de sons stridents, des sons tout doux, des chants de sirènes, des sons minuscules, des sons incompréhensibles... Mais Impossible de transformer cela en aquarelle.

Parc Coyabeno, Février 2014